En 2008, l’exploitation des champs pétrolifères du Brésil était au centre d’une polémique dans le pays. Et pour cause, les parlementaires s’opposaient à un projet de loi portant sur la distribution des revenus du pétrole entre tous les États brésiliens, producteurs de brut ou non. Cette controverse a conduit au gel des procédures d’appel d’offres concernant des centaines de blocs pétroliers sur le territoire brésilien.
Après quatre ans de bras de fer, Dilma Roussef parvient finalement à calmer le jeu et autorise l’ouverture d’un appel d’offres ouvert visant 174 blocs pétroliers, dont la moitié se trouve en mer. Les entreprises intéressées pourront déposer leurs projets d’exploitation en novembre 2013, la délibération étant prévue à une date ultérieure. Une autre journée d’appel d’offres, portant sur l’exploration et le forage dans des réserves pré-salifères, sera organisée en mai 2013.
Plusieurs sociétés sont pressenties pour participer à ces projets d’appel d’offres, dont Total, solidement implanté au Brésil, Technip, spécialiste des conduites en grande profondeur, ainsi que d’autres groupes pétroliers comme Royal Dutch Shell, BHP Billiton, ExxonMobil ou encore ConocoPhillips.