Durant toute la semaine dernière, le CAC 40 oscillait autour de la barre symbolique des 6 000 points. Mais, l’indice phare de Paris a terminé la semaine noire sur un niveau hebdomadaire plus bas à 5 780 points, soit une perte de 2,28%. Dans l’ensemble, nous avons observé une perte générale de 4,80% si l’on s’en tient aux rendements des obligations d’Etat.
Sur le plan monétaire, la semaine a été marquée par de vives tensions entre les opérateurs et le FOMC de la Fed. Vendredi dernier, les investisseurs ont dû se rabattre sur les indicateurs d’activités PMI moins prometteurs. Cependant, les scores restent en dessous du seuil de 50 points si l’on s’en tient aux données préliminaires et aux données synthétiques. Par exemple, le secteur industriel a enregistré 48,5 points, alors que les services tournent autour de 48,9 points. Néanmoins, la déception est forte pour le secteur des équipementiers automobiles. Ainsi, Valeo et Faurecia ont enregistré respectivement une baisse de -10,25% et -11,50%.
En outre, les principaux indices sur actions ont également connu une semaine éprouvante de l’autre côté de l’Atlantique. Cela étant, le Dow Jones a perdu du terrain avec une baisse de -1,62% à 25 590 points. Pour ce qui est du Nasdaq Composite, l’indice de New York a plongé à -1,80% à 10 867 points. Encore plus, le S&P 500 reconnu pour ses solides performances à long terme, s’est effondré à -1,72% à 3 693 points.
Facteurs graphiques et prévision du CAC 40
Pour cette semaine, il faut encore s’attendre à une forte volatilité du CAC 40. Une réaction technique s’impose à la suite du passage de 6 000 points à 5 785 points. En tenant compte de la zone de travail actuelle, nous remarquons une vive accélération baissière du principal indice parisien.
En considérant les éléments graphiques clés, l’indice CAC 40 pourrait retrouver les 6 000 points sur le moyen terme. Et cela augmenterait de la tension à l’achat. Mais, si le CAC 40 replonge à 5 360 points, cela raviverait la pression vendeuse. Mais sur le long terme, l’indice parisien devrait dépasser la barre des 6 000 points.
D’ailleurs, l’indice boursier de Paris est déjà en train de se reprendre à +0,70% à 5 809 points après un début de semaine en baisse de -0,24%. En tout cas, l’actualité politique et macroéconomique du week-end a bouleversé la Bourse de Paris qui tanguait entre hausses et baisses lors de la séance de lundi dernier. Point n’est besoin de rappeler que les marchés ont anticipé les élections législatives de dimanche en Italie.
D’autre part, l’OCDE pointe du doigt la guerre russo-ukrainienne pour abaisser ses prédictions de croissance mondiale pour l’année prochaine. La crise énergétique et l’inflation ne permettent pas aux entreprises de s’illustrer sur le plan économique. Tout cela est en train de plomber le moral des investisseurs et des particuliers. En ce moment, les marchés craignent un risque de récession d’autant plus que les banques centrales souhaitent contrecarrer une inflation record. Mais, la phase inflationniste pourrait se déclencher dès le début de l’année 2023.