Malgré une croissance de 2,6 % à 3,6 Mds $, de son CA au 1er trimestre 2012, CMA-CGM n’a pu s’empêcher d’encaisser une lourde perte de 248 M$. Le déficit s’avère d’autant plus paradoxal si l’on se réfère à l’augmentation de 13,4 % du fret transporté sur la période et à l’application du plan de réduction des frais, ayant permis d’économiser pas moins de 96,5 M$. Entre janvier et avril 2012, l’affréteur français a même mutualisé une fraction de sa flotte assurant les lignes Asie-Méditerranée et Asie-Europe avec ses concurrents Maersk et MSC.
Selon les analyses du groupe dirigé par Jacques R. Saadé et de l’agence Moody’s, les lourdes pertes enregistrées dans le secteur résulte en grande partie de la faiblesse des taux de chargement, dans un climat économique morose, combinée à la hausse constante du prix du pétrole.
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