La Financière des Paiements Electroniques (FPE) est en train de se tailler une place de choix, si ce n’est déjà le cas, parmi les FinTech européennes les plus dynamiques. Son produit phare « Compte Nickel », nommé lors de son lancement « No Bank », se veut un service d’une banque d’une toute autre génération. Et la réussite ne lui manque pas.
Objectif d’un million de Comptes Nickel d’ici un an
En l’espace de trois années, Compte Nickel a été adopté par 465.000 clients en France, ce qui représente une valeur de 278 millions d’euros de dépôts. FPE, agréée comme établissement de paiement auprès de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, a réalisé en 2016 un chiffre d’affaires de l’ordre de 20 millions d’euros. Son ambition pour 2017 est de le doubler et d’atteindre 1 million de clients répartis sur tout le pays.
Ce qui semble à la portée puisque le nombre d’ouverture de comptes s’avère très encourageant pour cette néo-banque. « Nous ouvrons 26.000 comptes par mois, on ne constate pas de baisse : Compte Nickel est le numéro un des ouvertures de comptes en France, devant le premier des nouveaux entrants. Les banques en ligne ont mis vingt ans à gagner 2,5% de part de marché, nous avons conquis 0,7% du marché en 34 mois d’existence », s’est réjoui Hugues Le Bret, cofondateur et président de FPE.
Un projet « fou » !
Considéré au départ comme un projet fou auquel les banquiers ne croyaient pas du tout, Compte Nickel, draine de plus en plus d’adeptes grâce à son concept original. Il se présente en effet comme un compte bancaire à ouvrir en ligne ou chez un buraliste. Le client bénéficie d’un RIB et d’une carte Mastercard pour payer ses achats ou retirer son argent. Il n’a pas toutefois droit à un découvert, contrairement aux banques classiques. Ce qui est voulu pour permettre, entre autres, au client de bien gérer son argent.
Pour ce qui est du compte de cantonnement de l’argent des clients, il est assuré par un partenaire de FPE qui n’est autre que le Crédit Mutuel Arkéa.