La firme italienne Enel affirme ne plus être intéressée par le projet de fabrication d’un réacteur 3ème génération à Flamanville dans la Manche dont EDF est le chef de file. L’annonce du groupe transalpin intervient après le relèvement de 2 Mds€ du coût total de ce programme nucléaire. Le PDG, Fulvio Conti a assuré que son entreprise, qui est engagée à concurrence de 12,5% dans cet EPR devrait être indeminisée pour les engagements qu’elle a déjà pris. Certaines sources avancent par ailleurs que le rejet en 2011 par voie référendaire du programme de relance du nucléaire a également influé sur la décision de l’investisseur.
Malgré son retrait du projet de Flamanville, le géant italien a confirmé l’intérêt qu’il accorde au secteur énergétique de l’Hexagone. Le patron d’Enel a déclaré que ce marché reste stratégique pour la firme. D’ailleurs, l’Italien est présent dans diverses activités se rapportant au domaine de l’énergie verte l’électricité et le gaz.