Le projet autour du second EPR français suscite la convoitise. Selon ‘Les Echos’, le groupe GDF Suez ne veut pas être un “simple investisseur” mais un acteur à part entière dans la réalisation de ce projet et souhaite détenir une minorité de blocage, soit 34%. La négociation à ce sujet entre le groupe EDF et le groupe de Gérard Mestrallet peut être envisagée mais elle sera compliquée.
En outre, le quotidien financier rappelle les propose du directeur général du groupe Total, Christophe de Margerie qui souhaite “une participation significative, une participation à deux chiffres” dans le projet.
Quant à l’italien Enel, il dispose par ailleurs d’une option pour participer à hauteur de 12,5%. Michel Crémieux, qui dirige la filiale française, estime que le groupe italien devrait “a priori” exercer cette option, comme il l’a fait à Flamanville. Un autre acteur à fait savoir mardi qu’il était intéressé par une participation dans l’EPR de Penly : il s’agit du sidérurgiste ArcelorMittal. Le journal avance qu’ArcelorMittal pourrait théoriquement viser une participation d’environ 6% du projet, sachant toutefois que d’autres industriels pourraient aussi être tentés.
Une solution dite “gigogne” pourrait être envisagée afin de débloquer la situation. Certaines parties prenantes au projet seraient présentes dans la société de projet chargée de la construction du réacteur, et d’autres dans une structure bénéficiant de l’électricité produite, précise le quotidien.
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