En marge de la publication des résultats 2008 du groupe Radiall, Pierre Gattaz -Président du Directoire du groupe d’électronique, et fils de l’ancien patron du CNPF Yvon Gattaz- a condamné fermement, ce matin sur Europe 1, les prises d’otages des patrons d’entreprises et l’utilisation de la contrainte afin de les astreindre à infléchir leurs décisions. Certes, le patron de Radiall comprend la crainte du lendemain, mais condamne fermement ces agissements…
« Je pense qu’on a un problème…. On a peur du lendemain… On a peur d’être licencié et de ne pas trouver du travail facilement. Or on ne peut plus avoir un emploi à vie ! En France, par rapport à la mondialisation, les crises qui reviennent et qui repartent, on doit habituer les salariés, les former pour qu’ils soient employables le mieux possible (…) et éventuellement en faire partir quelques uns tout en sachant qu’ils ne vont pas rester 3 ans au chômage ! Cela permettrait d’éviter des situations de panique et de stress que l’on comprend… D’ici à aller séquestrer des cadres et les patrons, je ne suis pas du tout d’accord ! A mon avis, le patron a tout fait pour essayer de sauver sa boîte, son usine… même quand il appartient à un groupe international ! Les dirigeants d’entreprises et des filiales d’entreprises françaises se battent comme des fous pour garder l’emploi. Je pense que là on tombe dans une extrémité qu’il ne faut pas passer, sinon c’est la porte ouverte à n’importe quoi ! Etre anxieux, bien sûr ! Bien évidemment ! Aller jusqu’à séquestrer non ! » a plaidé Pierre Gattaz.
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