Boursier.com : Vous êtes à la tête de Netbooster depuis quelques semaines, quels sont vos objectifs ?
R.Z. : L’ambition est de positionner le groupe Netbooster comme “l’agence du futur”. Le métier vit une pleine révolution après s’être relativement “posé” ces cinq dernières années avec la relation client, la publicité sur moteur de recherche, l’affiliation et la création. L’arrivée de nouvelles technologies et de Facebook changent la donne du marché et la façon de communiquer.
Boursier.com : Justement, quels sont vos principaux concurrents sur ce nouveau marché ?
R.Z. : Aujourd’hui nous avons très peu de concurrents sur cette révolution de marché. Néanmoins, nos grands concurrents historiques sont les grandes agences de communication comme WPP, Publicis et autres. Notre capacité de réaction et notre flexibilité sont nos principaux atouts par rapports à ces grands groupes.
Boursier.com : Les derniers résultats du groupe ont été marqués par une perte nette malgré une forte progression du chiffre d’affaires.
R.Z. : C’est exact. La perte est cependant à relativiser quand on observe en détail les comptes. Le résultat opérationnel recule, mais progresse sur le périmètre historique de 1 à 2 ME. En outre, le résultat opérationnel est en repli du fait de l’impact de Guava qui a été restructuré et qui est désormais bénéficiaire. On a eu une perte forte liée à cette restructuration l’an dernier qui se convertira en 2011 par un gain net. La perte nette intègre le goodwill soit l’amortissement des acquisitions et non pas la création ou la destruction de valeur de l’entreprise. En 2011, nous nous attendons à un résultat extrêmement plus fort que l’an dernier.
Boursier.com : L’intégration de Guava s’est justement bien déroulée ?
R.Z. : Elle s’est très bien passée. Nous finalisons l’intégration. Depuis le mois de mars, Guava est passée de déficitaire à l’équilibre, et est désormais rentable. C’est une très bonne nouvelle puisque Guava avait impacté très lourdement les comptes de Netbooster l’an dernier.
Boursier.com : La société va-t-elle marquer une pause dans son développement ou d’autres acquisitions sont-elles à l’ordre du jour ?
R.Z. : Nous sommes très attentifs à de possibles opportunités mais travaillons en fait très activement sur d’éventuelles et probables acquisitions. Dans le cadre de notre développement, nous souhaitons en effet consolider le marché, notamment en Europe. Nous réfléchissons donc à des actions qui pourraient même avoir lieu à court terme.
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