Les assureurs, les particuliers et les administrations publiques ne sont pas les seuls à payer le lourd tribut du passage de l’ouragan Sandy aux États-Unis. Plusieurs entreprises de la région doivent également composer avec cet imprévu majeur dans leur bilan trimestriel. FedEx, le géant mondial de la messagerie, compte parmi les entreprises ayant subi de près ou de loin les rafales de Sandy.
Selon les dirigeants du groupe, l’impact de l’ouragan sur son résultat net du 2e trimestre s’élève à 11 cents par action. FedEx réussit malgré tout à engranger un bénéfice net de 438 M$, un résultat en repli de 12 % à période comparable. Ses revenus restent en outre croissants, à 11,1 Mds$ soit 5 % de mieux qu’au 2e trimestre 2011.
L’entreprise dirigée par Frederick W. Smith compte se relever de la catastrophe dès le 3e trimestre, entamé en décembre. Elle anticipe un bpa allant de 1,25 à 1,45 $ sur cette période.