Ce lundi s’est tenu à Paris le premier rendez-vous international de l’investissement de long terme, à l’initiative du Club des investisseurs de long terme, en partenariat avec l’OCDE. Autour de ses quatre membres fondateurs – la Caisse des Dépôts française (CDC), la Cassa depositi e presititi italienne (CDP), la KfW Bankengruppe allemande (KfW) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI)-, le Club des investisseurs de long terme est ouvert à d’autres institutions financières de long terme et plus particulièrement celles des pays émergents.
Lors de cette conférence, plus de 300 acteurs internationaux se sont réunis animés par la volonté de fédérer, sous une identité commune d’investisseurs de long terme, des institutions d’origines diverses. Fonds de pension, fonds souverains ou institutions publiques, d’Europe, d’Asie, du Golfe ou d’Amérique, tous ont en commun un même horizon d’investissement de long terme et l’absence d’engagement de passifs.
Alors que se préparent les réunions du G8 en juillet à L’Aquila (Italie) et du G20 aux Etats-Unis en septembre, les investisseurs de long terme souhaitent attirer l’attention des décideurs politiques sur le rôle clé qu’ils peuvent jouer, à leurs côtés, dans le rétablissement de la stabilité économique. Ils tendent également à souligner les effets bénéfiques qu’aurait une évolution des normes comptables et prudentielles, pour cette catégorie d’investisseurs, ainsi qu’une approche de coopération internationale dans une perspective de sortie de crise.
Dans cet esprit, le Club des investisseurs de long terme a engagé un processus d’élargissement à de nouveaux membres venus d’Asie, d’Afrique du Nord, du Golfe, de Russie, de Scandinavie et d’Amérique du Nord. De 1900 milliards de dollars hier, le Club pourrait ainsi représenter demain un total de bilan de 3000 milliards de dollars.