Les négociations autour du projet de fusion entre BAE Systems et EADS semblent rester au point mort récemment. Les parties concernées – la France et l’Allemagne en tête — continuent en effet à préserver leurs intérêts et n’acceptent que très peu de concessions dans la course aux sièges dans le tour de table du consortium.
L’annonce du principal actionnaire de BAE Systems risque de compliquer davantage la fusion. Invesco Perpetual, qui contrôle 13,3 % du capital de l’entreprise britannique, se dit en effet opposé à ce rapprochement.
Le fonds d’investissements invoque plusieurs raisons, notamment les risques d’ingérence des États dans l’activité du groupe. Invesco craint également les répercussions d’une telle opération sur les contrats hautement sensibles de BAE aux États-Unis.
Tom Enders et Ian King, les PDG respectifs d’EADS et BAE Systems devront encore batailler durement pour espérer conclure la fusion entre les deux principaux groupes européens de défense.
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