Le groupe Huis Clos affiche une progression de 14,6% de son chiffre d’affaires à périmètre comparable sur le T1 2009, à 47,067 ME. Ainsi, sur les 12 derniers mois le chiffre d’affaires s’est élevé à 188 Millions d’Euros et affiche une croissance de 29%. L’intégration de la société « Isosud », à compter du 1er janvier 2009, permet au groupe d’afficher une progression de 17% de son volume d’activité.
Le 1er trimestre a connu l’ouverture 8 nouvelles agences commerciales, le réseau de distribution compte à cette date 158 magasins sur l’ensemble du territoire français. Le groupe a dû faire face à la suppression du crédit d’impôt sur les pompes à chaleur « air-air », cette suppression a engendré une perte de chiffre d’affaires de l’ordre de 20% sur les produits « énergies renouvelables ». Ces derniers représentent désormais 22% du CA contre 31% sur l’exercice 2008. A l’instar de cette baisse, les produits historiques « menuiseries » sont venus fortement compenser cette décroissance en enregistrant une progression de près de 32%.
Sur les 12 derniers mois et à périmètre comparable, les prises de commandes se sont élevées à 189 ME et ont enregistré une progression de près de 19%.
Le contexte économique actuel continue de peser sur le moral des ménages, cependant le groupe explique posséder des atouts certains pour en limiter les impacts :
– « Activité totalement orientée sur les économies d’énergies, secteur porteur d’investissements des ménages;
– Marché de l’habitat moins sensible à une baisse brutale de consommation;
– Typologie de clientèle moins touchée par les aléas économiques, le groupe s’adresse à une clientèle de propriétaires ayant soldé leurs emprunts immobiliers ou en voie de les solder pouvant ainsi consacrer un budget à la rénovation de leur habitat;
– Démarchage direct très actif d’une force de vente rémunérée essentiellement en variable du CA ».
« Néanmoins, il est fortement probable que la croissance de l’activité sur 2009 soit plus modérée que sur les deux exercices précédents sans qu’il soit possible d’en projeter précisément la valeur et d’en définir sa durée », conclut le groupe.
Charles Ledoux
