L‘immobilier ancien a battu des records en 2016. Que ce soit en termes de volumes ou en termes de crédits immobiliers. La dernière note de conjoncture des Notaires de France l’a déjà confirmée : « A fin juillet 2016, le volume des ventes au niveau national continuait à progresser.
Comment s’est comporté le marché de l’immobilier ancien en 2016 ?
Le nombre de transactions de logements anciens réalisées au cours des douze derniers mois est estimé à 839 000, en hausse de 15 % sur un an, dépassant le point culminant enregistré en février 2012 ». Le même document avait précisé : « Si les ventes sont reparties, c’est que les acheteurs n’anticipent plus de baisses de prix et jugent le moment opportun pour franchir le pas étant donné les taux d’intérêt historiquement bas. Les conditions de financement constatées depuis plusieurs mois favorisent cette augmentation des volumes ».
Qu’en est-il de 2017 pour l’immobilier ancien ?
Les professionnels de l’immobilier ancien restent optimistes. Selon eux, la tendance haussière continuera. D’ailleurs, rien ne laisse croire que les banques ne continueront pas à financer les acquisitions immobilières. Et ce, à l’instar de 2016 qui a enregistré une croissance de 20 % du montant des crédits immobiliers à 258 milliards d’euros entre décembre 2015 et novembre 2016. A ne pas oublier également que le crédit à taux zéro (PTZ) connait un franc succès. Ce nouveau type de prêt, instauré depuis le 1er janvier 2016, jouera un rôle important dans l’achat de l’immobilier ancien, surtout dans les villes moyennes.
Certes, comme le souligne le quotidien La Tribune, « Contrairement à ce que prédisaient beaucoup de professionnels de l’immobilier, la part élevée de travaux demandée par le législateur pour bénéficier d’un PTZ (25 % du montant de l’acquisition), n’a pas rebuté les emprunteurs ». La raison en est simple : les conditions d’éligibilité du PTZ ont été élargies. Ce qui a permis d’accélérer le retour des primo-accédants.
Cet optimisme pour 2017 est aussi souligné par le Crédit Foncier de France. Celui-ci «relève que la majorité des professionnels de l’immobilier sont optimistes quant à l’évolution du marché immobilier dans les douze prochains mois, tout en nuançant tout de même leurs propos, compte tenu du contexte économique et de la stagnation du pouvoir d’achat des ménages », lit-on dans la note de conjoncture des Notaires de France. Autrement dit, l’immobilier reste pour le moment une valeur refuge.
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