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Investissement : 4 préjugés sur l’assurance-vie

Malgré la crise sanitaire, l’assurance-vie reste l’un des placements favoris des français. Avec près de 1 800 milliards d’euros d’encours, les voyants semblent être à nouveau dans le vert, après plusieurs mois consécutifs de décollecte sur fond de crise sanitaire et d’incertitudes. Pourtant, comme pour la quasi-totalité des produits d’investissement ou d’épargne, l’assurance-vie semble toujours souffrir de certains préjugés. Dans cet article, nous allons faire le point sur les préjugés les plus redondants sur ces contrats.

« Une assurance-vie ? C’est uniquement pour préparer sa succession »

L’amalgame est souvent fait par la terminologie du produit. Si il est effectivement possible de préparer sa succession et de laisser une somme d’argent à la mort du souscripteur grâce à un contrat d’assurance-vie, il ne s’agit que d’une des multiples possibilités qu’offrent ces contrats.

En effet, de ce point de vue, l’assurance-vie est souvent appréhendée comme uniquement profitable aux bénéficiaires, à la mort du souscripteur. Il n’en est en réalité rien. Un contrat d’assurance-vie peut être considéré comme un outil de premier choix pour valoriser son capital à court, moyen et long terme. Pour le souscripteur, il est aussi possible de ponctionner son assurance-vie en partie ou en totalité. Le détenteur du contrat pourra alors utiliser son épargne en partie ou dans son intégralité pour financer des projets.

Le contrat d’assurance-vie peut être utile pour le souscripteur lui-même, notamment pour le financement de sa retraite. Dans ce genre de cas de figures, il est d’ailleurs souvent question de rentes versées mensuellement. Dans d’autres cas, le fait de pouvoir récupérer les sommes investis pourra permettre des projets comme le financement des études de ses enfants ou encore constituer un apport pour un investissement immobilier.

« Pour ouvrir une assurance-vie, il faut être riche »

Celle-ci aussi, on l’entend souvent. Pour certains, l’assurance-vie serait un placement uniquement réservés aux plus riches. Difficile de faire argument plus trompeur, lorsque l’on sait qu’environ la moitié des ménages français disposent d’au moins un contrat d’assurance-vie.

La plupart des contrats d’assurance-vie sont accessibles à partir de quelques centaines d’euros. On trouve d’ailleurs de plus en plus souvent des contrats demandant un premier dépôt de 100 euros minimum. Si il est vrai que l’assurance-vie ne dispose pas de plafond, ce produit d’investissement permet à tout un chacun d’épargner à son rythme. Il est aussi possible de déposer régulièrement de l’épargne sur son contrat. Par le biais de versements réguliers de quelques dizaines d’euros ou même de virements ponctuels.

« Investir dans une assurance-vie nécessite de solides connaissances »

Ici aussi, nous pourrions réutiliser notre statistique sur le nombre de ménages qui disposent d’au moins un contrat d’assurance-vie. Difficile d’imaginer que la moitié des ménages français aient des connaissances poussées en investissement et encore plus spécifiquement sur les contrats d’assurance-vie.

Bon à savoir : Les organismes qui commercialisent les contrats d’assurance-vie cherchent souvent à établir un profil de risque. La gestion des encours est ensuite totalement déléguée. On parlera de gestion pilotée du contrat d’assurance-vie. Les décisions prises reviennent alors au gestionnaire qui agira en fonction de vos aspirations (profil de risque, disponibilité des fonds, horizon de placement).

A la fois utile pour gagner du temps mais aussi pour optimiser le placement, la gestion pilotée permet à tout un chacun de recourir à l’assurance-vie. De façon très schématique, l’assurance-vie fonctionne avec trois types de contrats :

  • Les fonds euros
  • Les contrats en unités de compte
  • Contrats mixtes entre fonds euros et unités de compte

Les premiers types de contrats sont pour la grande majorité des contrats au capital garanti. Ce n’est pas le cas pour les deux autres qui peuvent présenter un risque de perte en capital. Pour le choix de son contrat, certains observateurs préconisent le recours aux banques en ligne. Elles sont souvent moins gourmandes en ce qui concerne les frais.

« Avant 8 ans, l’assurance-vie n’a aucun intérêt »

Cet argument, on l’entend aussi très souvent pour parler de deux choses :

  • Le blocage des fonds
  • La perte des avantages fiscaux

En réalité, cela regroupe la même chose. Après 8 ans de détention, le contrat d’assurance vie permet effectivement de bénéficier d’un certain nombre d’avantages. Comme la possibilité d’être exonéré chaque année sur les rachats. Des exonérations à hauteur de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple. Outre l’abattement annuel, la taxation des bénéfices sur les rachats est adoucie. Celle-ci ne représente plus que 24,7 %, en lieu et place des 30 % de la flax tax.

Avant la période de 8 ans, il est tout à fait possible de procéder à un rachat partiel ou total. Mais globalement, l’opération est fiscalement moins avantageuse (paiement de la flat tax ou paiement via votre barème d’imposition sur le revenu avec 17,2 % de prélèvements sociaux, si cette seconde option est plus avantageuse). Néanmoins, pour certains ménages, il n’y a parfois pas de différences notables entre les rachats avant et après 8 années de détention. L’amalgame souvent fait sur le blocage des fonds tient en réalité au fait que détenir son contrat pendant au moins 8 ans est généralement plus avantageux. Cependant, rien n’empêche un déblocage des fonds avant 8 ans.

Romain Boyer

Romain Boyer

Après une licence en économie, un master en management stratégique et un voyage de près de 18 mois à travers le monde, Romain s'est lancé dans la rédaction web. Toujours en veille des aspects techniques et de nouvelles pratiques sur son métier, il écrit principalement sur les thématiques naturellement liées à sa formation : finance, économie, immobilier. Romain travaille en tant que rédacteur web SEO depuis près de 5 ans, et publi régulièrement sur Actufinance. Depuis 2022, il porte aussi la casquette de Consultant SEO et réalise des audits de sites internet pour ses clients. Issu d’une formation économique avec une licence validée à l’Université de Bordeaux et un master en école de commerce (IDRAC Bordeaux), il commence à exercer en tant que rédacteur sur des thématiques liées à l’immobilier et à la finance. Poussé dans le bain des actifs numériques, il s’intéresse au potentiel disruptif qu’offrent ces actifs d’un nouveau genre. Romain estime qu’ils sont encore trop peu à considérer les cryptomonnaies comme des monnaies à part entière. C’est ainsi dans une démarche de démocratiser la compréhension et le recours aux cryptomonnaies que Romain collabore activement avec nous. Lorsqu’il ne traite pas de l’actualité crypto, il rédige des guides complets sur le trading, les actions à fort potentiel ou encore les manières de bien diversifier son portefeuille d’actifs. Dans son temps libre, Romain apprécie voyager, refaire le monde autour d’un bon verre de vin, discuter de la philosophie autour des actifs numériques, mais aussi s’adonner à la pratique de la course à pied. Après une longue journée de travail, rien de tel que d’enfiler une paire de chaussures pour une séance de fractionné.

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