Après le retour dans leur pays de Léonarda et de sa famille, le débat s’oriente désormais sur la politique migratoire française et le droit du sol.
Le président de l’UMP, Jean-François Copé, a annoncé le dépôt début 2014 d’une proposition de loi. Il a ainsi affirmé que : « Quand on est né en France de parents étrangers en situation irrégulière, on n’a pas vocation à y rester et il n’est pas possible d’obtenir la nationalité française ». En outre, il souhaite que la nationalité française d’un mineur né en France de parents étrangers en séjour régulier soit soumise à une « manifestation de volonté » à sa majorité.
Cela correspondrait au retour à la loi Pasqua de 1993 qui a été remplacé par celle de Mme Guigou en 1998 qui fait qu’aujourd’hui, tout enfant né en France de parents étrangers acquiert, de plein droit et de façon automatique, la nationalité française à ses 18 ans, s’il réside en France à cette date et s’il a eu sa résidence effective et habituelle pendant une période continue ou discontinue d’au moins cinq ans, depuis l’âge de 11 ans.
De nombreuses voix se font entendre pour dénoncer ce qui est considéré comme un alignement sur les positions du Front national.