N’ayant pas pu s’adapter à l’avènement du numérique, KODAK, le pionnier de l’appareil photo fondé par Georges Eastman était déjà en perte de vitesse depuis 2007. Alors qu’en 1997, les actions de la marque jaune valaient encore 90 dollars, elles ont vu leurs valeurs chuter de 88 % et arrivent aujourd’hui à 0,47 dollars. L’action Kodak risque d’être radiée de la cotation à la bourse de New York.
Face à cette perspective de faillite, l’icône du siècle de l’image, dirigée depuis 2005 par Antonio M. Perez se prépare à revendre ses brevets, espérant ainsi en tirer 3 milliards de dollars pour garder la tête hors de l’eau, au moins pendant la procédure de faillite. Dans le cas échéant, le groupe envisage de se mettre sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites.
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