Ce mercredi 13 juillet la Bourse de Paris a subi dans les premiers échanges une baisse de 0,75 % lors d’une séance lourdement influencée par les données liées à l’inflation aux États-Unis. Les investisseurs sont également toujours dans l’attente des chiffres concernant les résultats des entreprises.
L’indice parisien du CAC 40 est tombé de 45,03 points à 09h45 (GMT+2) pour un score total de 5 999,17 points. Cette baisse fait suite à une hausse de 0,80 % lors de la séance du mardi.
Les marchés sont toujours dans l’attente de la publication de l’indice IPC aux États-Unis, pour rappel ce dernier désigne les prix à la consommation et mesure l’évolution du niveau moyen des prix des biens et services consommés par les ménages, pondérés par leur part dans la consommation moyenne.
Les données précédemment évoquées seront disponibles aujourd’hui à partir de 14h30 et nul doute que les investisseurs chercheront à comprendre comment l’indice viendra influencer la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine au cours des prochaines semaines.
Par ailleurs, l’indice est présentement attendu à son pic historique depuis près de quarante ans, ce qui viendrait confirmer la Fed dans sa prise de décisions et mesures avec toujours comme objectif de combattre l’inflation. Les marchés ont en effet assisté à un spectacle jamais vu depuis 1994, avec une réévaluation des taux directeurs deux fois de suite ; la dernière avec 0,75 point de pourcentage supplémentaire.
A ce sujet l’analyste de la Deutsche Bank, Jim Reid, a déclaré :
« C’est le rapport CPI du mois dernier, beaucoup plus fort que prévu, qui a abouti à une décision de la Fed relative à une hausse des taux directeur de 0,75 point de pourcentage lors d’une seule réunion ».
Sur le continent Européen les premières estimations de l’inflation du mois de juin ont été publiées et confirment les estimations avec respectivement pour la France et l’Allemagne 5,8 % et 7,6 %.
Au niveau de l’actualité des entreprises, on constate la suspension du titre du groupe français EDF a la demande de ce dernier dans l’attente de sa renationalisation et de la publication d’un communiqué de presse consacré selon une note de l’opérateur Euronext.
Élisabeth Borne, la Première ministre, a en effet déclaré :
« Je confirme aujourd’hui l’intention de l’État de détenir 100 % du capital d’EDF ».
Cette renationalisation du géant de l’énergie devrait coûter à l’État plus de 8 milliards d’euros alors que ce dernier possède déjà 83,9 % d’EDF mais souhaite porter sa part jusqu’à 100 % afin d’agir de manière plus rapide face à une crise énergétique à venir sur le continent européen en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
En outre on a pu observer une augmentation de 30 % de la valeur du titre depuis l’annonce de la renationalisation par l’Etat français avec une valeur au moment de sa suspension de 10,23 euros.
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