Univers. Lanson-BCC possède un large portefeuille de maisons de Champagne afin de couvrir les différents créneaux de distribution. Il est ainsi présent dans le haut de gamme avec Philipponnat ou Lanson. Dans la grande distribution, la société intervient via la Maison Burtin ou grâce à la marque Tsarine. Lanson-BCC est un jeune acteur dans cet univers champenois avec un portefeuille qui s’est construit au fil des acquisitions… Il occupe tout de même la seconde position du secteur derrière l’indétrônable LVMH. Lanson-BCC devance ainsi Vranken et Pernod Ricard…
Environnement. Dans un environnement économique profondément perturbé, la société s’est appuyée sur ses produits à prix relativement abordables pour surperformer son marché de référence. Les expéditions de l’ensemble du vignoble champenois ont fléchi de 9% sur 2009, après -5% sur 2008. Quant à la firme de Bruno Paillard, elle est donc parvenue à augmenter ses volumes sur l’année écoulée ! En revanche, la dégradation du ‘mix-produit’ a eu un impact sur la rentabilité du groupe. Le bénéfice net a ainsi décru de 20%, mais la marge demeure assez confortable. Une part substantielle de la génération de cash est consacrée à la réduction de l’endettement qui avait gonflé à la suite des différentes opérations de croissance externe.
2010. Les ventes de Champagne devaient repartir à la hausse sur 2010 avec une amélioration de la demande étrangère. Le déstockage de la filière semble achevé et les qualités supérieures retrouvent des partisans… Même si le premier trimestre est peu significatif, il s’est soldé par une hausse de 10% des ventes de Lanson-BCC. Ce regain d’optimisme se retrouve dans la revalorisation du cours de bourse : Le titre a progressé ainsi de plus de 50% sur un an. Avec des ratios encore raisonnables pour la filière, l’action peut être conservée en portefeuille.