La Bourse de Paris a enchaîné une séance de hausse pour la deuxième journée consécutive suite à une accalmie relative vis-à-vis du spectre de la récession ainsi que la baisse des rendements obligataires ; avec un passage à 6006 points en fin de journée soit une hausse de 1,6 %.
De leur côté les investisseurs ont bon espoir que la Fed fera preuve d’une certaine modération concernant les réajustements menaçants de sa politique monétaire. Cette dernière a toujours pour objectif de combattre une inflation dont la hausse ne cesse d’augmenter, mais les mesures envisagées pourraient avoir une incidence trop poussée sur la croissance économique.
Dans l’attente du rapport mensuel sur l’emploi aux États-Unis qui sera présenté à 14h30, les marchés boursiers français devraient être dans un relatif équilibre au moins jusqu’à la mi-séance. A noter qu’on observe néanmoins une légère baisse avec une perte de 37,19 points pour une chute de 0,63 % à 11h30.
Les experts de Bloomberg sont d’avis que les créations d’emplois aux États-Unis dans le secteur non agricole vont passer de 390 000 pour le mois de mai à 268 000. La hausse du salaire horaire moyen sur l’année devrait également baisser de 5,2 % en mai à 5%, et de plus le taux de chômage est supposé se stabiliser à 3,6 %.
Au niveau des valeurs, le secteur bancaire et celui de l’automobile sont à l’honneur aujourd’hui sur le marché français avec une hausse impressionnante pour Renault et Stellantis, respectivement à 6,1 % et 7,3 %. Société Générale enregistre une montée de 3,91 % tandis que du côté des perdants on trouve Orange à 2,47 % ainsi que la célèbre société spécialisée dans le luxe Hermès avec une chute de 2,51 %.
A noter que la dynamique liée à la hausse récente de Wall Street est contrariée par l’annonce ce matin de la tentative d’assassinat sur l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe.
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Laura Dubois
Editrice Senior
