L’économie mondiale toujours sous pression et les marchés dans l’attente du futur choc subséquent aux mesures envisagées par les banques centrales occidentales pour affronter l’inflation.
Un redressement de l’indice parisien après une fin de semestre laborieuse
Après avoir conclu le premier semestre de l’année sur une baisse de 17 %, le CAC 40 ouvre la semaine sur une note positive avec une progression de 0,70 % lors des premiers échanges du jour. L’indice a atteint ce lundi 4 juillet les 5 973,36 points vers 10h35 suite à une augmentation de 43,30 points. Pour rappel il avait plongé de 2,34 % la semaine précédente jusqu’à arriver à 5 931,06 points. TotalEnergies mène la tendance haussière du CAC 40 avec un prix de 51,73 euros soit une hausse de 3,15 %, suivi par Alstom et Air Liquide avec des titres respectivement à 22,44 (+2,61 %) et 128,52 euros (+1,24 %).
La séance du jour devrait être particulièrement calme en raison de l’Independence Day aux États-Unis, et ainsi de l’absence des investisseurs américains suite à ce jour de fête nationale. A noter que cela aura pour conséquence une probable baisse des liquidités et donc un effet amplificateur des mouvements du marché, potentiellement à la hausse comme à la baisse.
Néanmoins la reprise d’activité devrait s’intensifier dans les prochains jours sur les marchés avec notamment la publication aujourd’hui même d’un rapport sur l’évolution des prix à la production en zone euro pour le mois de mai. D’après les experts de Bloomberg, on peut attendre une temporisation de la hausse à 36,6 % sur l’année après 37,2 % en avril.
De plus ce mercredi les investisseurs pourront également profiter d’un compte rendu du comité de politique monétaire de la Fed sur la période du mois dernier, ainsi qu’une analyse sur l’emploi de juin aux États-Unis.
Concernant l’indice parisien, ce dernier a tenté de rebondir à plusieurs reprises dont la dernière date de la seconde moitié du mois de juin mais la multiplication des signes de ralentissement économiques sont venus perturber ces essais ; laissant par ailleurs craindre un risque de transformation de l’inflation en récession.
Xavier Chapard, membre de l’équipe recherche et stratégie de la Banque Postale AM, a déclaré :
« Après l’inflation puis le discours agressif des banques centrales, les craintes du marché sont tournées de plus en plus vers le risque de récession ; important dans les prochains trimestres ».
Il y a désormais un risque que la Fed ne soit pas capable de renverser la tendance sur la hausse des taux de manière assez rapide. Chris Weston, le responsable de la recherche chez Pepperstone Group, précise pour Bloomberg :
« Le sentiment a radicalement basculé des considérations sur l’inflation vers un sentiment fermement centré sur la croissance ».
De son côté la Banque centrale européenne réfléchit à un plan d’action afin de dérouter les ambitions des banques de la zone euro qui souhaitent tirer un avantage jugé trop important en termes de bénéfices sur les prêts subventionnés ; ces derniers ayant été largement accordés pendant la pandémie.
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