En ce début de semaine l’indice parisien du CAC 40 a progressé de 0,85 % environ 40 minutes avant l’ouverture de la séance du jour. Pour rappel vendredi dernier son score était passé à 6036,00 points soit une augmentation de 2,04 % ce qui avait maintenu l’équilibre sur la semaine avec une stabilisation à 0,05 % à la hausse.
Les chiffres économiques aux État-Unis
Vendredi dernier à Wall Street les investisseurs ont pu observer une progression marquée à la hausse avec une augmentation du Dow Jones allant jusqu’à 2,15 % en conséquence de la mise à disposition par les experts de plusieurs données économiques, par ailleurs jugées positives par la plupart des analystes.
Pour rappel ces données concernaient principalement le redressement de l’indice d’activité manufacturière dans la région de New York mais également la faible progression des prix à l’importation qui on été en dessous des prévisions escomptées.
Le S&P 500 et le Nasdaq ont de leur côté respectivement perdu 0,9 % et 1,7 %. Par ailleurs les performances relatives aux différents secteurs sont beaucoup moins disproportionnées que lors des précédentes semaines.
En effet cette fois-ci le secteur énergétique semble avoir terminé sa folle montée des semaines précédentes et on constate cette fois-ci une remontée du secteur technologique avec la progression de l’entreprise TSMC qui fabrique des semi-conducteurs, ce secteur était dans une phase assez difficile ces derniers temps mais cette augmentation marque peut-être une forme de renouveau sur les marchés.
Retour sur la situation de la zone euro
À noter qu’à la seule exception du CAC 40, les bourses européennes ont toutes présentées des résultats dans le négatif. Le pire score revient au FTSE MIB italien avec une chute de 3,86 % qui fait écho à la crise d’instabilité politique actuellement rencontrée par le pays. Même le SMI Suisse est à la baisse avec une légère descente de 0,30 %.
Bien que les choses semblent s’améliorer le paysage économique reste tendu et difficile ; Michael Newson, analyste chez CMC Markets, déclare à ce propos :
« Les marchés évaluent de plus en plus la perspective d’un ralentissement brutal de l’économie mondiale ».
Jeudi prochain, la Banque centrale européenne fera sans le moindre doute acte de son tour de vis monétaire et c’est Christine Lagarde qui mènera la charge. Une hausse de 25 points des taux est attendue. En outre les marchés obligataires sont toujours perturbés par la crise politique italienne et le fait que Mario Draghi et son gouvernement soit dans une position plus que précaire à l’heure actuelle.
Au niveau du calendrier économique, d’autres données très importantes seront publiées prochainement et c’est notamment le cas de plusieurs sociétés qui vont profiter de cette nouvelle semaine de juillet pour présenter leurs résultats. Parmi elles ont compte IBM, Johnson & Johnson, Novartis, mais encore Tesla, ASML, Bank of America et BHP. D’autres sociétés dont les capitalisations dépassent les 50 milliards de dollars s’ajoutent à cette liste. Ces dernières vont faire connaitre leurs performances sur les six premier mois de cette année 2022 ainsi que leurs prévisions sur leurs performances futures.
Les investisseurs pourront également profiter des chiffres relatifs aux PMI du mois de juin, ceux-ci seront disponibles vendredi prochain.