Au cours du dernier G20, le FMI, l’OCDE, mais aussi certains pays comme les Etats-Unis, ont demandé aux pays de l’Union européenne de mettre un frein à leurs politiques de réduction des déficits publics qui pèsent sur la croissance économique et, par ricochet, sur la consommation et l’emploi. Le secrétaire général de l’OCDE a ainsi déclaré que: «Le risque est que le serpent se morde la queue. Il faut faire preuve d’une plus grande flexibilité et se donner un à deux ans supplémentaires».
De plus, il a été demandé, dans le communiqué final, aux pays à forts excédents commerciaux, tels que l’Allemagne et la Chine, de relancer leur demande intérieure. La faiblesse de la croissance mondiale inquièterait-elle donc (enfin sérieusement ?) les principaux dirigeants du monde, et de l’Europe?
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