Olivier de Royère, Gérant de Cogefi Prospective fait le point sur ce que l’on peut attendre du compartiment des Mid Caps. En 2010, les valeurs moyennes dans leur ensemble se sont encore très bien comportées. L’indice CAC MID&SMALL 190 a gagné 20 points de plus que le CAC 40 – dont la sous-performance il est vrai, a été concentrée sur quelques valeurs financières et défensives.
Pour 2011, » il est difficile d’envisager un scénario aussi favorable aux valeurs moyennes mais nous continuons de penser que leur niveau de valorisation, d’une manière générale, reste raisonnable. Ceci nous semble vrai notamment pour les entreprises constituant le fonds de portefeuille de Cogefi Prospective. Ces entreprises que nous privilégions pour leur capacité à générer de la valeur dans la durée devraient profiter d’un environnement économique mondial plutôt favorable « , précise le gérant.
Des ajustements tactiques ont été effectués au sein du portefeuille pour tenir compte à la fois des fortes hausses des cours – ainsi Ingenico est actuellement très bien valorisée – ou de situations qui paraissent trop consensuelles – cas de Seb. » Nous n’hésiterons pas à renforcer cette dernière si elle faisait l’objet de prises de bénéfices. A l’inverse, une valeur comme Ipsos garde du potentiel. Elle affiche encore 30% de décote sur les valorisations des années 2006/2007. Idem pour Bureau Veritas et même pour bioMérieux qui, malgré la rigueur dans la santé en Europe, possède un réel potentiel de développement à moyen terme sur les marchés émergents et profitera à court terme d’un rebond américain « , ajoute Olivier de Royère.
Enfin, le gérant souligne que 2011 pourrait également profiter d’une reprise boursière des valeurs plus petites (moins de 300 à 400 Millions d’Euros de capitalisation) qui, dans l’ensemble, sont restées à l’écart de la hausse des mid caps. Dans cette perspective, des small caps comme Next Radio, Catering International & Services, Exel Industries ou encore Lacroix figurent parmi les sociétés que le fonds suit de très près en privilégiant le » stock-picking » plutôt qu’une allocation sectorielle.