Memscap annonce aujourd’hui la signature d’un nouveau projet majeur du Calendrier Stratégique Européen pour l’Aéronautique.
Hisvesta est un nouveau projet européen pour la sécurité aérospatiale. S’inscrivant dans le prolongement des travaux effectués avec succès dans le cadre du projet HASTAC, présidé par MEMSCAP, et fait partie intégrante du 7ème programme de Recherche Européen (FP7) conçu pour améliorer la qualité de l’air, développer de nouveaux systèmes pour améliorer la sécurité des aéronefs lors de mauvaises conditions météorologiques, et trouver comment réduire les coûts de développement et de production des avions. Le but du FP7 est également de renforcer la prééminence industrielle européenne et répondre aux normes avioniques environnementales et de sécurité. Conçu pour mettre en application les travaux réalisés par HASTAC pour l’aviation générale et commerciale, HISVESTA, de même que son prédécesseur, répondra aux besoins cruciaux d’accroître la sécurité dans toutes les situations de vol, et ce plus particulièrement dans les situations de faible visibilité, tant pour les applications pour ailes fixes que rotatives (avions, hélicoptères, jets d’affaires, etc.).
Les 5 étapes techniques de ce programme financé en partie par l’Union Européenne (2,2 millions d’euros pour le consortium, dont 27% sont attribués à MEMSCAP) qui devrait durer environ 30 mois, sont basées sur les capteurs de pression MEMSCAP SP83 (développés dans le cadre du précédent programme HASTAC), à partir desquels de nombreuses versions de pression seront dérivées, ainsi que sur le nouveau SP84, et les familles de transducteurs et de capteurs TP5000 qui seront adaptées aux utilisations en très hautes températures, tel que le contrôle moteur. Le but technique du projet est double : il s’agira de réduire le taux d’accidents aériens dans les couloirs de haute altitude sur-fréquentés (tels que les vols transatlantiques, qui ne font pas l’objet de contrôles radars), et pour lesquels la règle RVSM (séparation verticale minimum réduite) s’applique, en améliorant la précision des transducteurs altimétriques utilisés dans les centrales anémobarométriques (ADC) et les systèmes d’autopilotage ; il s’agira également de réduire les émissions de NOx et de CO2 dans les prochaines générations de moteurs de jets, afin de respecter la future règlementation AAT de transport, dont aéronautique.
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