Bien que l’économie allemande résiste à la crise économique, Metro présent dans tous les pays européens, notamment en Grèce, en Italie ou en Espagne fait les frais de la crise en zone euro. Le quatrième trimestre, le plus important pour le distributeur n’a pas démarré sur les chapeaux de roues. Le chiffre d’affaires et le bénéfice d’exploitation seront largement en baisse, annonce le patron Eckhard Cordes.
Après cette annonce, l’action Metro a perdu 10,02 % à 33,28 euros à la Bourse de Francfort. Et c’est tout naturellement qu’HSBC a réduit son objectif de cours sur le groupe allemand, de 40 à 36 euros. Sa note passe ainsi de « surpondérer » à « neutre ». Si la valeur reste attractive, l’absence de prévisions au-delà de 2011 ne joue pas en sa faveur. Seul point positif : la vente de Kaufhof, qui a fait l’objet d’une offre contraignante de l’investisseur autrichien René Benko.
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Romain Boyer
