À l’issue du sommet européen qui s’est tenu vendredi à Bruxelles, François Hollande a révélé que l’Allemagne et la France avaient entamé des discussions sur le pacte d’actionnaires d’EADS. Dans les prochaines semaines, les deux parties s’attèleront à revoir la gouvernance du groupe industriel pour faciliter la sortie de Daimler et Lagardère. Ce dernier dirigé par Arnaud Lagardère et également président du conseil d’administration d’aérospatiale envisage de céder 7,5 % à KfW.
Selon la constitution du pacte d’actionnaires créé en 2000, EADS est détenu à 15 % par l’État français, 7,5 % par Lagardère, 15 % par Daimler et 7,5 % par Dedalus, une association de sept banques allemandes. En redéfinissant le pacte actuel, l’Allemagne et la France visent à détenir chacun 12 % de la société mère d’Airbus et remettraient près de 20 % du capital d’EADS sur le marché.