UBS a abaissé ce matin son objectif de cours sur Thales, de 26 euros à 24 euros. Cette sanction est en partie due au fait que les décisions du groupe français dirigé par Luc Vigneron sont davantage contrôlées par l’État français, qui détient 27 % du capital.
La banque suisse évoque notamment le récent partenariat avec Nexter et le renforcement au capital de DCNS, deux opérations jugées peu porteuses d’intérêts pour les autres actionnaires du groupe spécialisé dans la défense, l’aérospatiale et les technologies de l’information. UBS exprime également une certaine réticence vis-à-vis de la décision commune de Thales et de Safran, sur le versement d’un acompte sur dividende avant le 31 décembre 2011.
Malgré ces inquiétudes, UBS maintient son opinion sur le groupe français à « neutre ».