La maison de disques new-yorkaise Warner Music Group, qui tente de lutter contre l’érosion continue des ventes de musiques physiques et le phénomène ravageur du piratage, est parvenue à un bénéfice au 1er trimestre fiscal 2009 clos fin décembre, grâce à un gain exceptionnel.
Warner Music a affiché sur le trimestre clos des revenus totaux de 878 M$ en déclin de 11% en comparaison de l’an dernier, soit 6% à devises constantes. Les revenus digitaux ont été de 171 M$, en hausse séquentielle de 2% et en croissance de 20% en comparaison de l’an dernier. Le bénéfice des opérations continues a été de 15 cents par titre, contre 1 cent l’an passé. Le gain de cession d’une part minoritaire dans Front Line Management a représenté 24 cents.
Le bénéfice net est ressorti à 23 M$, contre une perte de 16 M$ l’an passé. Le bpa net a été de 15 cents, contre un déficit de 11 cents l’an dernier.
Edgar Bronfman Jr., Chairman et PDG, juge que malgré des conditions économiques difficiles et une base de comparaison défavorable, le Groupe a exécuté selon sa stratégie et “reste confiant dans l’atteinte des objectifs de long terme”.
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