A la clôture des marchés ce vendredi, le CAC 40 vient d’aligner une sixième semaine consécutive en hausse. Après les records de la semaine précédente, l’indice français de référence continue son ascension. Prochain objectif : la barre des 7 100 points.
Entre la publication des entreprises et la menace inflationniste américaine, le CAC semble avoir fait son choix. Après les records de la semaine précédente, l’indice français poursuit sur sa lancée. Pendant encore combien de temps ?
Et de 6 !
Six. C’est le nombre de semaines consécutives dans le vert pour le CAC 40. L’indice de la bourse de Paris vient de clôturer la semaine à 7 091 points après avoir ouvert en séance lundi matin à hauteur de 7 041 points. Dans la lignée de la semaine précédente qui l’a vu atteindre son plus haut niveau historique en clôture puis en séance et enfin la barre symbolique des 7 000 points, le CAC 40 ne semble pas faiblir. Un niveau à peine croyable aujourd’hui lorsque l’on sait que l’indice évoluait à à peine à 4 000 points lors du début de la crise sanitaire.
Sur la séance du jour, l’indice a donc grimpé de près de 0,5 %. Bien porté par l’action Renault ou encore l’action LVMH. De leurs côtés, les actions de groupes comme Alstom ou ArcelorMittal sont entrées en correction aujourd’hui. Après une semaine positive pour ces deux fleurons.
Les publications des entreprises comme moteur de la hausse
En France comme ailleurs dans le monde, les principales places boursières sont à la fête. Avec des records successifs pour le CAC 40 mais aussi pour le NASDAQ, le Dow Jones ou encore le S&P 500. Partout dans le monde, les publications des résultats des entreprises ont une influence significative sur les plus importants indices boursiers.
En France, des entreprises comme Alstom ou Arkema voient le cours de leurs actions grimper en flèche sur la semaine. Avec des résultats très encourageants pour Alstom qui ont poussé l’actif à afficher la plus forte hausse du CAC sur la séance de mercredi. Même son de cloche pour Valneva qui progresse de 20 % sur la semaine après avoir validé un contrat auprès de l’Union Européenne. D’autres entreprises comme Beneteau profitent du rehaussement de leurs objectifs pour les trimestres suivants pour s’afficher dans le vert cette semaine. Ce climat positif pour le tissu entrepreuneurial français pousse les investisseurs à l’optimisme. Et le CAC 40 vers le haut.
A plus long terme, les bénéfices des entreprises du CAC 40 sont attendus en hausse de plus de 8 % sur l’année 2022. Une perspective de moyen terme qui pourrait contribuer à maintenir le CAC à des niveaux relativement hauts.
L’inflation américaine comme juge de paix ?
Pourtant, malgré les records, une composante pourrait alimenter l’inquiétude des marchés européens : l’inflation américaine. Avec la publication d’un chiffre : 6,2 % d’inflation sur un an pour les derniers chiffres publiés en octobre. Si les spécialistes s’attendaient à une hausse de l’inflation, il semblerait que celle-ci ait accéléré plus que prévu.
Pour l’heure, cette information n’a pas eu d’impact sur la place parisienne. A plus long terme, les conséquences, et notamment les mesures prises par la banque centrale américaine (FED) pourraient influer directement sur le CAC 40. Une politique moins accommodante pourrait alors refroidir les investisseurs.
D’autres éléments comme les pénuries de composantes sur les différentes chaînes d’approvisionnement seront à surveiller. Celles-ci pourraient d’ailleurs s’amplifier à l’approche des fêtes de fin d’année. Pour l’heure, de nombreux experts considèrent que le CAC peut continuer sur sa lancée pendant encore plusieurs semaines. Si une correction n’est pas à exclure, celle-ci ne semble pas à l’ordre du jour.
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Romain Boyer
Rédacteur Web
