La société en faillite Genesis trouve un accord avec ses créanciers
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La société en faillite Genesis trouve un accord avec ses créanciers

La société en faillite Genesis Capital se démène depuis plus de deux semaines trouver le meilleur moyen de rembourser ses créanciers. Et le travail porte ses fruits ! Genesis et sa société mère DCG sont parvenus à proposer une solution que les créanciers ont acceptée. Retour sur le contenu de cet accord.

Accord trouvé entre Genesis et ses créanciers

Genesis Capital a compté parmi les premières entreprises crypto en déroute en 2023. La société s’est mise en faillite le 20 janvier 2023. A partir de là, Genesis s’est attelé à une lourde tache : faire le bilan de ses comptes pour organiser le remboursement de ses dettes.

La procédure de faillite concerne d’une part la société Genesis en faillite, et d’autre part ses créanciers qui incluent notamment sa société mère DCG (Digital Currency Group) mais aussi la plateforme Gemini. Les créanciers de Genesis totalisent 2 milliards de dollars de réclamation.

L’un des points de tension de Genesis Capital était son litige en cours avec Gemini. En effet, depuis la faillite de Genesis, les frères Winklevoss, dirigeants de la plateforme Gemini, demandaient des comptes à Genesis et à sa société mère DCG. Pendant plusieurs semaines, on a assisté à une dispute acharnée entre les protagonistes. Cameron Winklevoss avait même publiquement menacé d’intenter une action en justice contre le PDG de DCG, Barry Silbert.

Quoi qu’il en soit, tout cela semble désormais arrangé. En effet, un accord a été trouvé lors d’une audience qui s’est tenue hier 7 janvier devant le tribunal des faillites.

Le plan de restructuration du groupe DCG

La proposition de DCG constitue en fait un plan de restructuration. Tout d’abord, DCG prévoit d’échanger son billet à ordre d’une valeur de 1,1 milliard de dollars, qui devait arriver à échéance en 2032, contre des actions privilégiées convertibles. Par ailleurs, la société prévoit de refinancer ses prêts à terme pour un montant évalué à 500 millions de dollars. Cela devrait contribuer à pouvoir rembourser les créditeurs.

De plus, DCG compte apporter ses actions de Genesis Trading à Genesis Global Holdco, la société holding de Genesis Capital (l’entité qui est en faillite). L’objectif est de rassembler Genesis Capital et Genesis Trading sous la même holding (Genesis Global Holdco). Cela permettra ensuite de pouvoir mettre en vente les deux entités (Trading et Capital) dans le but de récupérer des fonds pour rembourser les créanciers.

De son côté, Gemini a accepté de contribuer au plan de restructuration à hauteur de 100 millions de dollars. La société entend ainsi démontrer son engagement pour permettre aux utilisateurs de son programme Earn de récupérer leurs fonds.

Le plan de restructuration devrait permettre aux créanciers de récupérer 80 % de leurs actifs voire plus. Genesis prévoit ainsi de résoudre la procédure de faillite d’ici quatre mois.

Retour à une situation apaisée

Fait remarquable, l’accord trouvé semble satisfaire toutes les parties prenantes. Il convient donc de saluer la performance de Genesis qui est parvenu à offrir une solution acceptable en moins de trois semaines après le début de la procédure. Sean O’Neil, l’avocat des débiteurs, a déclaré lors de l’audience de lundi : « Nous avons extrêmement bien utilisé notre temps au cours des deux dernières semaines ».

Même Cameron Winklevoss, le PDG de la plateforme Gemini, semble heureux de l’accord proposé par Genesis. Rappelons qu’il a fait partie des créanciers les plus virulents depuis le dépôt de bilan de Genesis. Après l’audience de lundi, il a déclaré que l’accord « ouvre la voie aux utilisateurs de Earn pour récupérer leurs actifs ». Il a ajouté que « ce plan constitue une étape essentielle vers un recouvrement substantiel des actifs pour tous les créanciers de Genesis ».

Un porte-parole de DCG a affirmé que la société mère « s’est engagée activement avec Genesis et ses créanciers pour parvenir à une résolution juste et équitable. Nous sommes heureux d’aider Genesis à atteindre cet accord avec tous les créanciers qui ont choisi de participer au processus ».

L’accord doit encore être approuvé par le juge des faillites qui supervise l’affaire.

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Kévin Comitogianni

Kévin Comitogianni

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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