Le Kénya suspend les activités de l’inquiétant Worldcoin, en raison de préoccupations liées à la sécurité publique

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Dorénavant et jusqu’à nouvel ordre, les activités de Worldcoin sont suspendues sur toute l’étendue du territoire du Kenya. Voilà la quintessence d’une décision du ministre de l’Intérieur du Kenya. Il est question pour les autorités de ce pays d’Afrique australe de mener des enquêtes sur la légitimité de ce projet crypto. Encore plus, il faudrait remettre sur la table l’épineuse question de la protection des données des clients.

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Halte aux opérations de Worldcoin sur le sol Kenyan

Depuis le lancement de Worldcoin, des inquiétudes sont nées et les investisseurs se posent la question de savoir si ce projet crypto est vraiment légal. Ainsi, le ministère de l’Intérieur du Kenya, Kithure Kindiki, a pris une décision ferme concernant la cessation temporaire des opérations de Worldcoin sur le territoire kenyan. Le gouvernement du Kenya souhaite voir clair sur les pratiques de collecte de données sur l’iris utilisées par Worldcoin.

#Worldcoin, le projet centré sur l'identité et créé par Sam Altman, a confirmé qu'il avait temporairement interrompu ses services au Kenya après avoir reçu hier un avis de suspension.

Le Kenya était un marché clé pour le projet qui utilise des dispositifs en forme d'orbe pour…

— Coinsharp (@Coinsharpio) August 3, 2023

A titre de rappel, Worldcoin a été fondé par le PDG d’OpenAI, Sam Altman. Point n’est besoin de signaler que plus d’un quart de million de citoyens kenyans s’étaient déjà inscrits sur cette plateforme de crypto-monnaie. Plus concrètement, plus de 350 000 kenyans se sont enregistrés depuis le mois de décembre 2022. Encore plus, la capitale du Kenya, Nairobi, était déjà considérée comme une plaque tournante pour les opérations de Worldcoin.

Rappel de l’initiative de Worldcoin et de la position du gouvernement kényan

En effet, Worldcoin a mis en place un mécanisme de collecte de données basé sur les scans d’iris. Il s’agit clairement d’une technologie qui permet de vérifier si effectivement un utilisateur est humain et unique. Cette méthodologie semble essentielle d’autant plus que les uns et les autres ont recours à la technologie de l’intelligence artificielle pour participer à l’économie. Malheureusement, cette approche est critiquée avec véhémence dans les pays en développement.

Authentication vs verification

Authenticating ownership (e.g. FaceID) uses biometrics as a password, where a 1:1 comparison is performed against a saved ID template.

Verifying uniqueness compares biometrics against (up to) billions of registered users in a 1:N comparison. pic.twitter.com/u2cfHkKFI9

— Worldcoin (@worldcoin) July 31, 2023

Par ailleurs, le Kenya s’intéresse particulièrement aux activités de Worldcoin, et plus particulièrement via ce fameux enregistrement des clients via le mécanisme de collecte des données sur l’iris. En attendant, Worldcoin ne fonctionne plus dans ce pays. Jusqu’à ce jour, c’est le premier pays à suspendre intégralement les activités de cet inquiétant projet. La durée de cette suspension na pas été révélée au public. Mais, nous savons que cela durera le temps d’une enquête sur l’évaluation des risques de ce projet.

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