Le PDG de Binance dément les rumeurs concernant le delisting des cryptos américaines
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Le PDG de Binance dément les rumeurs concernant le delisting des cryptos américaines

Kévin Comitogianni

Binance est l’un des plus gros exchanges cryptos au monde. Aussi, son actualité est scrutée de près par les investisseurs. En ce moment, l’exchange va au bras de fer avec les agences de régulation américaines. Une confrontation qui pourrait conduire au retrait des cryptos américaines de Binance ? Si les rumeurs à ce sujet ont été nombreuses, le PDG a décidé de monter au créneau pour les démentir.

De l’eau dans le gaz entre Binance et les USA !

Les agences de régulation aux États-Unis serrent la vis au niveau crypto. Un exemple récent concerne ce qui est arrivé à la firme Paxos. Pour rappel, Paxos fait partie des entités qui émettent des stablecoins, dont le BUSD, le stablecoin de l’exchange Binance. Or, la New York Department of Financial Services (NYDFS) a intimé l’ordre à Paxos de stopper cette émission. Pourquoi ? La raison porte sur le statut du stablecoin. Pour la NYDFS, le BUSD fait partie de la catégorie des « Security » et se doit donc d’être enregistré.

En parallèle de cela, les régulateurs américains ont accentué leur pression sur les banques qui ont des liens avec les cryptos. Cela a contribué à isoler Binance sur le plan des investisseurs. Par exemple, Signature Bank a décidé de réduire son investissement en crypto. A partir du 1er février 2023, Signature Bank a décidé de ne plus soutenir les exchanges crypto clients de la banque (comme Binance) pour des transactions inférieures à 100 000 $. Concrètement, cela s’est traduit par le fait que les clients sur Binance ne pouvaient plus utiliser les virements bancaires via le réseau SWIFT pour acheter ou vendre des cryptos (en-dessous de 100 000 $). Signature Bank faisait partie des banques les plus crypto-friendly aux États-Unis. Autrement dit, son désengagement crypto n’est pas anodin.

Face à cette pression, le géant Binance se pose des questions sur ses activités aux États-Unis. Comme l’a indiqué le PDG de Binance Changpeng Zhao dans un tweet, l’exchange va « revoir ses projets dans ces juridictions ».

« Étant donné les incertitudes au niveau des régulations sur certains marchés, nous allons revoir certains projets dans ces juridictions afin de mettre à l’abri nos utilisateurs de tout préjudice. » Changpeng Zhao, PDG de Binance

Binance n’entend pas retirer les cryptos américaines

Les rumeurs sont allées bon train suite à ce tweet. D’autant plus que vendredi dernier, Changpeng Zhao a rajouté une couche sur Twitter. Il a déclaré que Binance « envisage de retirer ses investissements potentiels ou offres sur des entreprises en banqueroute aux USA pour le moment. » Le message ne donne pas plus de détails. Pour autant, on sait que Binance.US est en cours de rachat des fonds de Voyager Capital, une plateforme de prêt crypto qui a fait faillite en juillet 2022.

Toujours le vendredi 17 février, une personne familière au problème s’est exprimée sur le media Bloomberg. Cette personne, qui a tenu à rester anonyme, n’a pas calmé ces rumeurs. Ainsi, d’après cette personne, Binance envisagerait de se « retirer » des États-Unis. L’exchange réfléchirait à rompre ses liens avec les banques et les sociétés de services américaines et réévaluerait ses investissements aux États-Unis. Toujours d’après Bloomberg, Binance envisagerait aussi de retirer de sa plateforme toutes les cryptos basées aux USA.

Dans les faits, cela concerne surtout la filiale de Binance aux États-Unis, Binance.US. Binance.US est un exchange qui dessert les clients américains. Face aux nombreuses rumeurs, Changpeng Zhao a pris la parole sur Twitter. Le tweet de Changpeng Zhao répond directement à la rumeur selon laquelle Binance allait retirer les cryptos américaines. Le contenu du tweet est très explicite et se résume à un simple « Faux ». Dans le thread, Changpeng Zhao déclare que « la blockchain n’a pas de frontières ».

Voilà donc qui a de quoi clamer le jeu. Pour autant, cela ne marque pas la fin des débats. La pression des agences de régulation aux États-Unis risquent de se poursuivre, ce qui va contraindre les activités cryptos dans le pays.

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Kévin Comitogianni

Kévin Comitogianni

Kévin a suivi une formation d’ingénieur mécanique à l’Institut Mécanique des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Après le diplôme, il a d'abord travaillé pendant 7 ans en France dans l’automobile puis dans le nucléaire pour EDF. Pour EDF, il travaillait sur les travaux d’installation et de rénovation des alternateurs pour le parc nucléaire français.

Par la suite, il s'est expatrié à Bristol en Angleterre où il a rejoint l’entreprise Atkins pendant 3 ans. En tant qu’ingénieur projet, ses activités portaient sur les diesels de secours de la centrale nucléaire d’Hinkley Point, actuellement en construction dans le sud-ouest de l’Angleterre.

Après 10 ans passés dans l’ingénierie mécanique, il s'est réorienté pour devenir rédacteur web freelance en 2020. Cette activité lui permet de voyager tout en utilisant certaines compétences qu'il a acquises.

A l’heure actuelle, il est installé en Italie, en Toscane. Il écrit pour des clients spécialisés principalement sur les thématiques suivantes : la crypto-monnaie, la blockchain, les NFT, le métavers, le P2E et la finance au sens large. Les connaissances techniques acquises au cours de sa formation d’ingénieur l’aident à appréhender les aspects mathématiques associés à la blockchain et lui apportent la rigueur et le sérieux indispensables à tout rédacteur. Sa culture projet, quant à elle, lui permet d’organiser ses activités de manière à satisfaire le client en matière de qualité et de respect du planning.

Enfin, ses expériences à l’étranger lui donnent une ouverture d’esprit et une curiosité importantes pour la découverte de nouveaux domaines ainsi que la maîtrise de la langue anglaise indispensable dans la globalisation actuelle.

Sa femme Stéphanie est également rédactrice web depuis 2020. Elle est issue d’une formation d’ingénieur dans le bâtiment et l’économie de la construction. Cela leur permet de travailler en équipe, d’échanger sur le contenu de leur articles et d’assurer un standard élevé pour ce qui est de la qualité de leurs livrables.

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